LE VICE-PRESIDENT DE LA COMPAGNIE SOGENER, POUR LA SATISFACTION DES REVENDICATIONS DE LA POPULATION, SI LE PRESIDENT EST INCAPABLE DE DIRIGER : LE MOT DEMISSION EST DANS LA CONSTITUTION, SOULIGNE DIMITRI VORBES

Written by on October 17, 2019

Port-au-Prince, 16 octobre 2019- (AHP)- Le vice-president de la Compagnie Sogener Dimitri Vorbe a  accuse mercredi  le president Jovenel Moise de tenter de mettre la population face au secteur prive, face aux artistes, a la presse, face au secteur des droits humains, face  la societe civile et  et de mentir pour tenter de sauver sa peau, confronte depuis des mois  a des dizaines de milliers de personnes qui reclament quasi-quotidiennement sa demission

M. Vorbe reagissait aux declarations faites par le chef de l’Etat lors d’une conference de presse mardi au Palais national, au cours de laquelle il a accuse des secteurs dont les contrats avec l’Etat haitien auraient été coupes, de financer le soulevement contre lui, et de l’empecher de donner des resultats.

Se refusant a citer les noms de ces secteurs, le chef de l’Etat s’est contente de  demander a la population de suivre son regard, un comportement percu comme un appel aux derapages de toutes sortes.

Dimitri Vorbes s’est declare decu des declarations ambigues de Jovenel Moise qui a totalement perdu, selon lui,  la raison et qui cherche a créer sciemment  la confusion et la desunion.

«  Je m’attendais a ecouter un president soucieux de vie de la population, de l’insecurite, de la vie chere, des difficultes des parents pour envoyer leurs enfants a l’ecole, un president soucieux de la creation d’emplois », a indique M Vorbe, ajoutant que le chef de l’Etat a prefere lancer aveuglement  des chiffres, faire des amalgames, parler pour ne rien dire, et rester dents serrees et sourd aux revendications legitimes de la population.

Faisant savoir que les contrats entre la Sogener et l’Etat haitien pour la fourniture d’elergie, n’ont pas été coupes- et de ce fait, il ne se sent pas concerne, Dimitri Vorbes a ironise, en se demandant si le chef de l’Etat a voulu plutot parler du contrat annule de 900.000 dollars mensuels, signe entre Laurent Lamothe et une compagnie coreennes sur la base d’un accord  avec le Venezuela, pour la gestion   des centrales bolivariennes, en vue de  gerer les centrales de l’Etat et les centrales  bolivariennes.

« A-t-il voulu dire que c’est Laurent Lamothe et les venezueliens qui sont faches et qui ont mis tous ces gens dans la rue contre lui », s’est-il encore moque.
 
Dimitri Vorbes a encore  souligne que les accusations jugees abracadabrantes de Jovenel Moise, prouve qu’il est panique par les nombreux mouvements de protestation reclamant sa demission.

« Le president Jovenel Moise n’est pas conscient de l’ampleur et de la dimension de la crise qui secoue le pays », a deplore le vice-president de la compagnie Sogener, qui dit soutenir toutes les initiatives populaires qui reclament son depart, en raison de son incapacite a diriger le pays et de son echec.

M Vorbe a aussi precise qu’il n’est attache a aucun contrat. Si c’est mon contrat qui empeche la population de vivre dans la decence, qu’il soit resilie, a-t-il dit, soulignant

que durant les plus de 2 ans et demi de pouvoir de Jovenel Moise, il n’a jamais été invite a discuter du contrat de la sogener.

A chaque fois que le pouvoir est confronte aux revendications de la population, il tire le dossier des contrats. Mais, en realite, il est furieux de me voir m’aligner sur les priorites de la majorite, a fait savoir l’homme d’affairres qui reconnait qu’il y a egalement des gens du secteur prive qui ne contribuent pas au changement des conditions de vie de la population et qui ne comprennent pas qu’on ne peut pas vivre avec un salaire minimum de misere.

Il les invite a changer de comportement au lieu de construire des murs eleves et de circuler avec des vehicules blindes.

Quant au sort de Jovenel Moise, Dimitri Vorbes a redit qu’il soutient les revendications de la populations, si celui qui est au timon des affaires ne peut ou ne veut satisfaire ses revendications, car le mot demission est legal et se trouve dans la constitution.


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